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L’ULTIME VISION (2022)

L’Ultime Vision

Vidéo, couleur, son, 1mn, 2022

 

 

 

Qui se souvient de la première fois qu’il a Vu ?

Qu’il a Vraiment Vu ?

De la première Vision ?

Et qui se souviendra de la dernière image qu’il emportera ?

De l’Ultime Vision ?

 

 

 

Richard Skryzak

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DESIR (2016)

Vidéo, couleur, son, 1mn, 2016

Le Désir peut-il encore s’exprimer de nos jours comme pur Désir?
Il est pour moi le maître-mot de la création artistique, comme de la vie tout court.
C’est pour cela que je l’ai inscrit dans un ciel de nuit à l’aide de traces d’avions combinées à la lune.
Pour qu’il continue de nous éclairer de ses multiples résonances.
Avant de s’effacer comme ces traces de craies sur le tableau noir.
Je crois sincèrement que le Désir est en danger.
Et que la création est un des moyens qui s’offrent à nous de le sauver.

Richard Skryzak

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VIBRATION (2013)

vidéo, couleur, son, 40s, 2013

Vibration est un poème vidéographique conçu sous une forme brève, et proche de la notion de « tableau-vidéo » que je travaille depuis plus de 25ans.

Une vague filmée suspend son déroulé pour laisser apparaître le mouvement des arbres et le bruissement du vent dans les feuilles, puis continue sa course pour venir s’échouer.

La boucle de la vidéo, en jouant sur la différence et la répétition, restitue à sa manière les flux et reflux incessants et cycliques des vagues et de la mer, et nous rappelle que chaque vague, tout en étant semblable aux autres, est unique et porteuse d’une histoire singulière.

L’œuvre joue sur la puissance d’évocation métaphorique et métonymique de la vague, en tant que limite instable et sans cesse redéfinie entre la terre et la mer, un entre-deux insaisissable et pourtant fort de sens et de vibrations, de résonances et de significations.

 

Richard Skryzak

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IMPRESSIONS DU SOLEIL LEVANT (2012)

Impressions du Soleil Levant

Vidéo, couleur, son, 45s, 2012

 

Dans la pratique de l’Art Martial qu’est le Ju-Jitsu, c’est le mot Art qui m’intéresse. La dimension esthétique. Beauté du geste. Chorégraphie. La Vidéo est comme un « Satori visuel ». Une émergence poétique pure.

Les images-éclairs dessinent des figures qui transpercent le Vide.

 

 

Richard Skryzak

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IMPRESSIONS 1 (2012)

Bande vidéo, couleur, son, 1mn, 2012

 

Directement inspiré de la célèbre toile de Claude Monet « Impression, soleil levant » (1874) qui donna son nom à l’Impressionnisme, ce Tableau-Vidéo capte les vibrations, les sensations lumineuses et colorées (et sonores) d’un paysage de mer, dans l’héritage assumé du mouvement pictural.

Mais aussi.

Imprévu, subreptice et éphémère, le passage d’un oiseau déployant ses ailes dans le contre-jour du soleil.

« Ô Temps, disait Lamartine, suspends ton vol ! »

 

 

Richard Skryzak

 

 

 

 

 

 

 

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LA LUNE MENT TOUJOURS (2009)

La Lune ment toujours

Vidéo, couleur, muet, 2mn, 2009

 

 

Un hommage poétique au « Clair de la Lune »

Au monde de l’Enfance

À la magie de la flamme, de la bougie, de la lumière lunaire

Qui ne durent que l’instant d’une comptine

Mais reviennent bercer régulièrement le cours de la Vie

 

Richard Skryzak

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VANITÉ A LA TULIPE (2009)

(In Video Vanitas)

vidéo, couleur, muet, durée indéterminée, 2009
Quelque chose

Sûrement

Se joue

Entre Vidéo et Vanité.

Entre médium et concept.

Quelque chose

Mais quoi ?

Une affaire de famille.

Des relations intimes.

Une question d’affinités

Electriques
Qu’est ce qui est à l’œuvre ?

Les qualités inhérentes

Aux deux forces en présence.

Immatériel

Impalpable

Ephémère

Flottant

Volatile
Des presque-riens.
Traduction en images.

Que voit-on ?

Bulle et tulipe

Autoportrait et

Chute des corps.

Des mondes reflétant le monde.

Des concentrés d’univers

Livrés dans l’inconstance même

De ce qui les fait naître.

Une plongée

Au cœur

De la fragilité

Des choses.
Chaque fois

Le temps d’une vision

Le moment vidéo

Révèle

Les évènements

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ARC-EN-CIEL (2001)

vidéo, couleur, son, 4mn, 2001

Cette œuvre est née de la rencontre fortuite dans un paysage champêtre d’un dispositif d’arrosage et d’un camescope.

Cette chance m’a permis de capter des « mini arcs-en-ciel » et de les restituer, de les res-susciter, comme autant d’instants visuels purs, intenses et éphémères, d’ « épiphanies ».

Un dialogue improvisé en hors-champ soulève des questions essentielles quant à notre vision du monde et de l’art.

L’arc-en-ciel est un « bouclier poétique » qui se dresse, fluide et immatériel, pont de couleurs virtuel au cœur même du réel.

Le hasard a joué un rôle déterminant dans ce travail, mais pas uniquement. En laissant venir les vibrations lumineuses et colorées, les sensations optiques et sonores, j’ai posé mon camescope devant le paysage comme Monet y aurait planté son chevalet. Pour moi, il s’agit du même geste. En quelque sorte, faire de la peinture avec de la vidéo.
René Huyghe, dans Sens et destin de l’art décrit l’impressionnisme en terme « d’image du monde fluide, dématérialisée, vibrante, fondée sur l’énergie lumineuse » ; cela pourrait tout aussi bien s’appliquer à l’image vidéo.

Il suffit d’être attentif à ce qui nous entoure. Il faut être « voyant » disait Rimbaud. Pas de plus belle définition de l’acte vidéographique.
D’autre part, l’arc-en-ciel est une mire de barre naturelle…

 

Richard Skryzak

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AUTOPORTRAIT A LA BULLE (2001)

(In Video Vanitas)

vidéo, couleur, son, 1mn, 2001

Cette œuvre s’inscrit dans le cycle « In Video Vanitas », avec la Vanité à la Tulipe entre autre, et s’inspire directement de la Vanité classique, thème majeur de l’art occidental.

On pense aussi à Chardin et au monde de l’enfance.

Elle vise à restituer le caractère immatériel, impalpable, éphémère, flottant et volatile de l’image vidéo, et du monde qu’elle représente.
Une bulle de savon renferme le monde. Microcosme et macrocosme.

Elle épouse l’écran en le remplissant progressivement, puis s’évanouit en laissant derrière elle une traînée de poudre électronique; une nuée de particules lumineuses en devenir.
L’autoportrait se dédouble au sein de la bulle. Admirable mise en abîme qui évoque à la fois l’image inversée et rétinienne du globe oculaire, mais aussi l’Autre Moi qui veille déjà dans l’univers fœtal. Homo Bulla.

Richard Skryzak

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IN VIDÉO VANITAS (1995)

In Video Vanitas

Vidéo, couleur, son, 2m15, 1995

 

 

 

Ce montage a servi de base à l’installation In Vidéo Vanitas exposée à la Médiathèque de Trith-Saint-Léger en 1995.

Cette œuvre vise à restituer le caractère immatériel, flottant et éphémère de l’image vidéo dans sa relation au concept de Vanité classique. Les figures de la tulipe, de la bulle de savon, des cartes à jouer, du bilboquet et de la foudre s’en inspirent ouvertement.

La bouche humaine générant de la buée sur l’écran renvoie au fameux Livre de l’Écclésiaste dans la Bible, dans lequel le mot hébreu Hével, qu’on traduit par vanité, signifie littéralement « buée » ou « vapeur ».

 

 

Richard Skryzak

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