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RALLUMER LES ÉTOILES (2018)

« Il est grand temps de rallumer les étoiles » 

[Apollinaire]

 

Et si finalement l’héritage des Lumières

Ce n’était que ceci

 

Un monde partout illuminé

Surexposé

Sur-éclairé

Un monde saturé de flashs et d’écrans

Qui en place de nous guider

Finissent par nous aveugler

 

L’éclairage est devenu public

Mais la vraie Lumière reste intime

 

Aux fastes criards des écrasantes Nuits blanches

Je préfèrerai toujours la douceur d’un Rembrandt

 

Un jour

Il nous faudra réinventer la grotte

Disparaitre à la surface des ombres

Pour redessiner le monde

 

Un jour

Il nous faudra réinventer la nuit

Et rallumer les étoiles

 

Un jour

Il nous faudra réinventer le jour

 

Richard SKRYZAK.

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COUPS DE FOUDRE (ARTUP!, 2017)

3 écrans plats, couleur, son, 1mn en boucle,

Lille, Grand Palais, Artup!, 2017

 

Dans le cadre de la Foire Internationale d’Art Contemporain Lille ARTUP !, l’installation « Coups de foudre » est pensée comme une architecture vidéographique. Un « petit pan de mur » poétique où les écrans ont remplacé les pierres.

Les éclairs sont des lignes brisées qui déchirent le néant céleste, et ouvrent une brèche dans le Visible. En fissurant le mur-cloison, comme Van Gogh disait que dessiner c’était « se frayer un passage à travers un mur de fer invisible ».

Mais pour le vidéaste qui œuvre dans l’éclair, le coup de foudre n’existe que pour la Beauté de la nuit.

Ne subsiste alors qu’un seul Désir.

Saisir l’insaisissable en plein vol – les fulgurances des éclats de lumière – pour enfin rendre au Ciel ce qui lui appartient…

 

Richard Skryzak

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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LA RONDE DE NUIT (2013)

3 vidéoprojections, couleur, son, 2013

La ronde de nuit  prend comme support-écran-tableau-fond le ciel nocturne pour y composer un ballet d’images à la limite de l’identification (traces d’avion, lune, bougie, foudre devenant lignes, comètes, lucioles). Présentée sous la forme d’un triptyque, l’œuvre déploie un ciel poétique aux limites du visible et de l’invisible.

Richard Skryzak

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COUPS DE DES (2013)

Installation vidéo, 3 TV, couleur, son, 2013

Coups de Dés est basée sur l’idée du jeu, du hasard, du mouvement abstrait de points, de couleurs et de formes qui s’immobilisent régulièrement pour former des combinaisons de chiffres, et qui renvoient à la matérialité de l’image électronique (pixel, trame, balayage).

Richard Skryzak

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LA BOUGIE (2011)

(In Video Vanitas)
Installation vidéo, couleur, muet
Médiathèque de Prisches, 2011
L’héritage des Lumières

Finalement l’héritage des Lumières
C’est ceci
Un monde partout illuminé
Surexposé et sur-éclairé
Un monde pollué de flashs et d’écrans
Un monde qui finit par nous éblouir au lieu de nous guider
L’éclairage est devenu public
Mais la Lumière elle reste intime
Un jour
Il nous faudra réinventer la grotte
Un jour
Il nous faudra redécouvrir l’ombre
Et nous perdre à nouveau dans la nuit

Un jour
Il nous faudra réinventer le jour
Richard Skryzak

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VANITE A LA TULIPE (2011)

(In Video Vanitas)

Installation vidéo, couleur, muet

Mairie de Landrecies, 2011

Vanité à la Tulipe s’inscrit dans le cycle plus large intitulé « In Video Vanitas », qui s’inspire directement de la notion de « Vanité » classique. De nombreuses versions existent. Ici pour la mairie de Landrecies, le choix s’est porté sur une vidéoprojection nocturne sur une des fenêtres de la façade, mettant en œuvre un système de résonances visuelles et symboliques.

Richard Skryzak

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SOUS LA PEINTURE … LA VIDEO (2011)

Installation vidéo, couleur, son

Hôtel de Ville, Condé-sur-l’Escaut, 2011

Après avoir commencé par pratiquer la peinture à la fin des années 70, je me suis mis à utiliser la vidéo comme medium artistique au début des années 80, en situant celle-ci dans le prolongement de mon activité picturale et en intitulant mes œuvres des Tableaux-vidéo .

Le dispositif présenté ici et conçu pour la salle des Gardes de l’Hôtel de Ville de Condé-sur-l’Escaut se compose d’un chevalet et de 2 écrans plats, référence directe à l’œuvre du peintre du 17ème siècle Cornelis Gysbrechts, que j’affectionne particulièrement.

Le 1er écran me montre peignant une mire de barres, symbole de l’image télévisuelle, mais aussi manifeste en image de ce passage entre peinture et vidéo.

Le 2ème écran propose une sélection d’images symptomatiques de mon univers esthétique, dans lequel notamment le concept de Vanité est central, à travers des gestes furtifs, des moments éphémères, des choses qui sans cesse se dérobent : une vague qui échoue, le frisson des feuilles, une corde de violon qui casse, une bulle de savon, un château de cartes qui s’effondre, une page qui se tourne, la vibration du vent, une ombre qui passe devant un vitrail…

Richard Skryzak

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COUPS DE FOUDRE (2011)

Installation vidéo, couleur, son

Médiathèque, Dompierre-sur-Helpe, 2011

Sans électricité pas de medium électronique. La foudre est là pour le rappeler. Comme un degré zéro de l’image vidéo.

Mais l’éclair n’est pas qu’énergie. Fascination ou danger, il est la Beauté Pure incarnée dans la fulgurance de la ligne brisée.

Au coeur d’un village de campagne, le dispositif offre à la tombée de la nuit une vision poétique et surréaliste (on pense ici à Magritte).

Là où la vidéo rend au ciel ce qui lui appartient.

Là où il n’y a plus que le scintillement des lucioles.

Là où il n’y a plus que la fragilité du monde.

Richard Skryzak

 

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L’ARC-EN-CIEL (2001)

Installation vidéo, couleur, son

Musée des Beaux-Arts, Valenciennes, 2001

La version installation de l’Arc-en-Ciel privilégie un seul gros plan issu de la bande originale, diffusé en boucle.  Elle vise à restituer, par fragmentation sur plusieurs écrans, l’apparition du pur phénomène visuel dans l’espace, en conservant le bruit de l’arrosoir en hors-champ.

Au musée des Beaux-Arts de Valenciennes, le dispositif était placé de telle sorte qu’un dialogue s’établissait avec l’oeuvre de Rubens Paysage à l’arc-en-ciel.

Richard Skryzak

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VANITAS ROTTERDAM (1999)

In Video Vanitas

Alliance Française de Rotterdam

Installation Vidéo, couleur, son, boucle, 1999

 

 

Résurgence de la boule transparente de la peinture hollandaise du XVIIème siècle à l’image électronique d’aujourd’hui.

HOMO BULLA

L’homme n’est guère plus qu’une bulle… qui peut s’évanouir à tout moment.

Sur ce point l’image vidéo lui ressemble…

 

 

Richard Skryzak

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